Katam

Sachet de 100 g de pure poudre de katam (buxus dioica)

(ou sachet de 200 g si vous commandez deux sachets de 100 g)

Origine: Yémen

Le katam est une poudre qui, comme l’indigo, possède un colorant bleu. C’est donc une alternative à l’indigo pour les personnes qui ne le supportent pas bien.

Mélangé à de l’eau, le katam donne une crème qui colore en bleu, après un temps d’oxydation. En effet, comme avec l’indigo, les brins de laine sont à peine jaunâtres au rinçage et en une heure, ils s’oxydent et deviennent bleu ! Le lot actuel donne un bleu gris beaucoup moins foncé que celui obtenu avec l’indigo. (voir la photo sous celle du sachet de katam).

Pour obtenir des tons marrons ou bruns, on mélange le katam au henné.

7,50

Disponibilité : 62 en stock

Le katam est une poudre qui, comme l’indigo, possède un colorant bleu. C’est donc une alternative à l’indigo pour les personnes qui ne le supportent pas bien.

Mélangé à de l’eau, le katam donne une crème qui colore en bleu, après un temps d’oxydation. En effet, les brins de laine sont à peine jaunâtres au rinçage et en une heure, ils s’oxydent et deviennent bleu foncé !

Pour obtenir des tons marrons ou bruns, on mélange le katam au henné.

Idées de mélange:

-moitié katam moitié henné naturel. Ce mélange posé quelques heures donne un résultat très naturel pour colorer en marron chaud une chevelure un peu poivre et sel (base châtain, 10 à 20 % de cheveux blancs)

– sur une chevelure avec plus de cheveux blancs, il faudra peut-être renouveler l’application ou bien faire une précoloration des cheveux blancs au henné naturel.

– pour une couleur châtain foncé, mélanger 60 % de katam et 40 % de henné naturel. Si les racines ne sont pas trop longues, essayez en une étape et attendez bien 24 h le temps que la couleur se soit bien révélée. Si cela ne marche pas en une étape, privilégier le deux étape et faire une précoloration avec du henné naturel.

– pour du noir, 60 % katam 40 % indigo

Temps de pose:

En ce qui me concerne, une heure suffit. Je ne pense pas que ce soit bien utile de dépasser deux heures de pose.

Préparation:

Je prépare mes mélanges à l’eau bouillante.

Je rince avec un gros shampoing khadi et je termine par une bonne dose d’après-shampoing. Cela m’évite d’avoir des démangeaisons et mes cheveux sont bien beaux et brillants. Cela n’empêche pas du tout la couleur de prendre comme vous pourrez le constater dans mes photos!

 

Je vous mets ci-dessous des conseils plus détaillés.

Comment utiliser l’indigo et le katam…

Correctement utilisées, ces poudres permettent de foncer les cheveux et d’obtenir une couleur châtain à noir…

La couleur obtenue sera d’autant plus foncée que la proportion d’indigo ou de katam sera importante. Pour obtenir une couleur foncée sur cheveux blancs ou blonds clairs, il faut procéder en deux étapes (voir la technique du deux étapes en bas de page). L’indigo et le katam ne doivent pas être utilisés purs sur des cheveux blancs ou blonds car ils les coloreraient en bleu / vert.

Enfin, certaines trouvent que l’indigo assèche les cheveux. On peut alors ajouter du yaourt au mélange d’indigo. La prise s’en trouve même parfois améliorée. Certaines ont ajouté un peu d’huile de coco sans constater de problème mais de manière général, il vaut mieux éviter d’utiliser des huiles et des après-shampoings avant et dans le mélange d’indigo car la couleur pourrait ne pas prendre.

Conseils d’utilisation

Katam et indigo se préparent au dernier moment avec de l’eau chaude, du thé, une tisane de plantes (sauge, ortie, romarin, …), une décoction de campêche bicarbonatée (pour une couleur plus foncée). Ils prennent moins bien sur les cheveux qui ont des restes d’huiles ou de silicones. En cas de doute, il vaut mieux faire un shampoing avant l’application voire même un shampoing clarifiant si la couleur ne prend toujours pas bien. On peut faire un shampoing clarifiant maison en mélangeant une cuillère à café de bicarbonate et un peu de shampoing.

Préparation

On met les poudres choisies (katam et henné) dans un saladier. Si on veut, on peut ajouter un yaourt pour l’hydratation mais pas d’huile ou d’après-shampoing qui pourraient gêner la prise. On verse ensuite le liquide bouillant : eau, thé, décoction de plantes (sauge, ortie, campêche, …) . La quantité de liquide est approximativement 300 ml pour 100 g de poudres mais il vaut mieux faire au pif de façon à obtenir une crème onctueuse mais pas trop liquide non plus (genre crème au chocolat).

On peut appliquer le mélange sur cheveux secs ou mouillés, ça dépend des goûts et ça n’a pas une grande influence. Pour une couleur bien foncée, laisser le saladier dans un bain-marie pendant la pose.

On applique ensuite le mélange raie par raie, d’abord sur les racines et ensuite si besoin sur les longueurs avec un pinceau spécial coloration avec un côté pour faire les raies et un pour appliquer le mélange. Pour une couleur plus foncée et lorsqu’on n’a pas de cheveux blancs, il peut être plus efficace de laisser le mélange sur les cheveux à l’air libre. Personnellement, j’emballe mes cheveux dans du film plastique puis sous un bonnet. Dans les tests sur laine blanche, j’ai obtenu une couleur plus foncée à l’air libre. Je préfère pourtant emballer mes cheveux sous plastique pour bien plaquer le mélange sur mes cheveux blancs et la couleur prend bien quand même.

Pour obtenir une couleur plus foncée, il faut que le mélange reste bien chaud sur la tête : on peut passer un coup de sèche-cheveux de temps à autres, par dessus le plastique (sous le bonnet), utiliser un bonnet chauffant, placer des poches de gel chauffant sous le bonnet…

Les quantités à prévoir dépendent de la longueur et de l’épaisseur des cheveux.

  • Pour faire seulement les racines, deux tasses à café de poudre peuvent suffire (environ 75 g)
  • Pour des cheveux au carré, trois tasses (environ 100g)
  • Pour des cheveux aux épaules quatre tasses (un sachet et demi)
  • Pour des cheveux plus longs, deux sachets au moins seront nécessaires

Si vous avez le cuir chevelu sensible, il vaut mieux ne pas garder votre mélange trop longtemps sur la tête (un temps de pose de deux heures étant dans ce cas un bon choix). Vous pouvez profiter du rinçage pour vous délasser dans un bon bain chaud et plonger vos cheveux sous l’eau si vos canalisations le permettent. La méthode du seau est aussi très efficace, économique en eau et elle évite les dépôts dans les canalisations. Il s’agit de rincer les cheveux au-dessus d’un seau et de jeter le contenu du seau dans les toilettes ou, si vous habitez comme moi en pleine campagne, par la fenêtre !!! Je rince ainsi mes cheveux trois fois au-dessus d’un seau avant de terminer au jet.

Je conseille de faire un gros shampoing bio après avoir rincé car cela permet de mieux enlever les résidus et le surplus et de prévenir d’éventuelles démangeaisons. De plus, les cheveux sont plus beaux et cela n’empêche nullement l’oxydation. Si vous avez les cheveux longs, vous pouvez aussi poser un après-shampoing.

 

Quelques conseils pour celles qui débutent dans le henné et souhaitent couvrir leurs cheveux blancs, blonds ou méchés en marron, châtain, brun ou noir: TECHNIQUE DU DEUX ETAPES.

 

  1. Première étape : colorer les cheveux blancs, décolorés ou blonds clairs en roux.

Appliquer du henné naturel sur les cheveux blancs secs (racines). Pour les racines, deux ou trois tasses à café de henné suffisent. Appliquer le henné à la main gantée ou au pinceau, emballer sous film plastique ou bonnet, laisser poser deux heures, bien rincer à l’eau et terminer par un shampoing très doux (pas d’après-shampoing ni de sidr). On peut si l’on souffre de démangeaisons après le henné remplacer plastique et bonnet par un collant résille. C’est très efficace contre les démangeaisons mais la couleur est moins soutenue car le henné sèche vite et est moins au chaud. Les restes de henné peuvent être congelés.

 

  1. Deuxième étape : coloration finale.

Le jour même ou quelques jours plus tard, préparer un mélange de poudres en fonction de la couleur souhaitée. Voici quelques idées de mélanges à tester :

  • 4/5 de katam et 1/5 de sidr (pour un noir très noir) avec une demie cc de bicarbonate
  • Un pur indigo (pour du brun) avec une demie cc de bicarbonate
  • 3/4 d’indigo ou de katam et 1/4 de henné naturel ( pour une couleur brune à reflets cuivrés)
  • Trois tasses d’indigo ou de katam et une tasse de henné neutre (pour une couleur brun cendré).
  • Pour une couleur « châtain cuivré»: henné du Rajasthan 50 % – indigo ou katam 50 %
  • Pour une couleur « noisette»: henné du Rajasthan 45 % – indigo ou katam 55 %
  • pour une couleur “marron foncé”: henné du Rajasthan 40 % – indigo (ou katam 2/3) 60 %

Mouiller le mélange choisi avec de l’eau bien chaude (on peut utiliser une infusion de sauge, de romarin, …). Tout ajout d’huile ou d’acide nuira à la prise des mélanges contenant de l’indigo mais on peut par contre ajouter du yaourt pour hydrater (avant d’ajouter tout autre liquide). Un peu de bicarbonate et de sel peuvent aider l’indigo et le katam à mieux prendre.

Appliquer au pinceau.
Laisser poser sous plastique et bonnet ou bien sous collant-résille pour celles qui souffrent de démangeaisons après les hennés.
Plus le temps de pose est long et plus la couleur sera foncée. Indigo et katam développent des reflets violines avec des longs temps de pose. Rincer très très soigneusement à l’eau et faire un gros shampoing bio. Mettre de l’après-shampoing  sur les longueurs si besoin.